Souvenir de… Budapest (bis)

Une curiosité photographiée au musée d’ethnographie de Budapest. Cette décoration de mariage est constituée de tissus, de plumes… de noix et de pop-corns enfilés sur des rubans !

Une idée pour les prochains colliers de fête des mères ?

Pour une visite virtuelle de ce musée : www.neprajz.hu/gyujtemenyek.php?menu=7

Souvenir de… Budapest

Les soirées rafraîchissent. Alors rien de tel qu’une bonne soupe. Comme cette spécialité hongroise que je ne m’attendais pas à aimer : la soupe à l’ail !

Actu-recette : De si doux sodas

Les mesures d'austérité du gouvernement prévoient une « taxe soda ». Efficace pour augmenter les recettes de l'État et réduire le tour de taille des Français ? Débat ouvert. Et en fin d'article, une recette, bientôt liée à celles du pays...

Première pensée : ces boissons sont réputées mauvaises pour la santé, alors autant les taxer, dissuader de consommer ces liquides sucrés par un prix... salé. Cela devrait freiner l'augmentation avérée de l'obésité en France, du trou de la Sécu, et du déficit national.

À la réflexion : Au fait, ça fera une taxe de combien ? Environ un centime d’euro la canette, disent ceux qui ont pris leur calculette, comme l’UFC – Que choisir. « Cette taxe paraît insuffisante pour être réellement dissuasive, tout en pesant à la longue sur le pouvoir d'achat. », remarque Alain Bazot, président de l’UFC.

Quelles boissons seront touchées ? Seulement celles qui contiennent des sucres ajoutés, donc pas les sodas light contenant des édulcorants, pas non plus les jus de fruits pasteurisés préparés à base de concentré de fruit (la majorité des jus en grande distribution). Or ces derniers sont souvent plus sucrés que les sodas de base. Donc, c’est pas juste qu'ils échappent à la taxe ! Mais peut-être vaut-il mieux taxer les industriels du soda qu'indirectement, nos producteurs de fruits déjà bien mal.

Instructif n’est-ce-pas ? Mais un peu fallacieux. Cette infographie montre un pictogramme de fruit pour les jus. Or il ne s'agit pas ici des valeurs des fruits pressés mais des jus pasteurisés du commerce, nuance.

Conclusion : faisons nos jus de fruits maison et pour nous faire plaisir, autorisons-nous les sodas au vrai sucre. De temps en temps.

Dont acte, avec cette actu-recette tendance junk food : 

Le Poulet au cola

Pour 4 aventuriers du goût

- Imprégnez deux escalopes et deux pattes de poulet fermier d'un mélange sel, poivre, piment d'Espelette.

- Laissez mariner au réfrigérateur au moins une heure.

- Dans une cocotte, faites dorer le poulet égoutté avec une gousse d'ail pressée et une échalote hachée. Ajouter deux cuillères à soupe de ketchup. Noyer le poulet de boisson gazeuse au cola au vrai sucre. Laissez cuire à couvert à petits bouillons environ 30 minutes.

- Faire réduire la sauce à part et servir l'ensemble avec du riz.

Pas aussi sucré au palais qu'on peut l'imaginer !

Sources : Libération et Le Figaro en ligne du 25 août 2011.

Banc d’essai D & D : le petit-déjeuner idéal 5/5

5 / L’option muesli maison : avec un fond de bol d’avoine instantané mélangé à 5 ou 6 amandes entières et une vingtaine de raisins secs, j'ai tenu facilement jusqu’à 13h00. La recette originelle comporte une pomme râpée avec la peau. Bien la laver ou encore mieux, choisir une pomme bio, car c'est un des fruits les plus chargés en pesticides.

Résultat des courses 

Plus mon petit-déjeuner était sucré, moins j'ai été rassasiée longtemps. Les mueslis croustillants et les céréales ligne et forme sont dans cette catégorie. Mon muesli maison est le plus pratique et le plus efficace. Encore meilleur passé 1 minute au micro-ondes à pleine puissance pour que l’avoine et les raisins gonflent. Mais il faut aimer l’aspect « bouillie de bébé » ! Une variante avec des pétales de maïs au lait froid n'est pas mal et presque aussi intéressante du point de vue des apports.
Résolution de la rentrée : manger un fruit ou boire un jus avec pour être nutritionnellement parfaitement correcte...
Pour faire votre propre comparatif chiffres à l'appui, ce tableau de la Collective pour les céréales pour petit-déjeuner est très parlant. Tellement qu'il faut le chercher tout au bout de la sous-rubrique sur la composition nutritionnelle...

Banc d’essai D & D : le petit-déjeuner idéal 4/5

4 / L’option muesli en flocons du commerce : plutôt sucré finalement. J'ai besoin d'un verre d'eau. Et mon estomac proteste aux alentours de midi. Je relis la composition : en fait, la moitié des flocons de ce mélange sont de blé et non d'avoine. Ce n'est donc pas le pur régime de cheval recommandé par les nutritionnistes !? 
Si le mélange avoine et fruits secs recueille leurs suffrages, c'est parce que l'avoine est riche en fibres, en phosphore et en magnésium et contribue en plus à la régulation du cholestérol. De quoi hennir de plaisir ! Quant aux fruits secs, ils compensent leurs calories par des tas de nutriments dont nous avons tendance à manquer : potassium, magnésium et calcium entre autres. Les graisses qu'ils contiennent n'augmentent pas le cholestérol.
Mais il y a muesli et muesli. Les mueslis croustillants sont les plus caloriques de toutes les céréales du commerce, dépassant les modèles fourrés au chocolat. Ils remportent aussi la palme pour les acides gras saturés : le mauvais gras. À consommer avec modération, donc !

Demain, conclusion du banc d'essai avec un muesli maison.

Banc d’essai D & D : le petit-déjeuner idéal 3/5

3 / L’option pain perdu : un peu plus long à préparer du fait de la cuisson, donc plus indiqué le week-end. Et puis c'est un peu gras et on ne peut pas ne pas ajouter de sucre (ici, un sucre parfumé à la cerise griotte). Mais le résultat est là : pas de signes de fringale avant 12h30.

Banc d’essai D & D : le petit-déjeuner idéal 2/5

À la recherche du petit-déjeuner idéal, retour aux valeurs sûres étalées (avec modération) sur du bon pain. 
Longtemps accusé de "faire grossir", le pain est rentré en grâce. Car de graisses, il n'en contient environ que 1 %. La fameuse étude Suvimax qui a suivi 13 000 français pendant huit ans a prouvé qu'il n'y avait aucun lien entre la consommation de pain et la corpulence. Et les artisans le travaillent de mieux en mieux. 
J'ai eu la chance de prêter ma plume à deux d'entre eux, Frédéric Lalos et Éric Kayser. J'ai pu voir de près la somme de soin et de passion qu'ils déploient pour créer des pains toujours plus savoureux et originaux.


2 / L’option tartines et confiture : retour à mon petit-déjeuner d'enfance, mais je remplace la baguette par du pain complet. Ça, ça cale ! Figurez-vous que 100 grammes de pain complet fournissent 35 % des apports conseillés en fibres, soit le double des haricots vert ! Et ce type de pain contient presque trois fois plus de magnésium que la banane et plus de phosphore que le thon. Mais thon-banane au petit-déjeuner, je ne veux pas tester !
Trop pressée par le temps, je suis confrontée au souci du beurre trop dur pour être étalé correctement sur la tartine. Et j'avais oublié que "la confiture, ça dégouline". Plus pratique si on ne la casse pas : la biscotte complète, plus dense. 
L'aspect nostalgique me comble, mais je constate une fringale peu avant midi.

Demain : pain perdu (pas pour tout le monde)

Banc d’essai D & D : le petit-déjeuner idéal 1/5

Tous les nutritionnistes le disent : prendre un petit-déjeuner complet est le secret d’une journée au top, sans « creux de 11 heures », avec des apports caloriques bien répartis. Mais comment préparer rapidement quelque chose de bon et de rassasiant ?

Actu-recette : une sauce pur sucre

Tout augmente, surtout les matières premières. Et en particulier le sucre. Les spécialistes annoncent une hausse du prix des cours de 30 à 40 % au 1er octobre prochain. Ce qui finira par se répercuter sur le prix des aliments les plus riches en sucre : esquimaux, sirops et sodas. Mauvaise nouvelle pour les gourmands ! 

Voici une recette bien sucrée, adorée des petits et des grands, à servir avec des mini-brochettes de fruits, une tarte fine aux pommes, des crêpes ou une simple glace vanille :

Sauce caramel goût beurre salé pur sucre (mais sans beurre !)
Pour 4 becs sucrés

-     Faire caraméliser un verre de sucre blanc sur feu moyen.

-     Quand le mélange est bien ambré, verser doucement hors du feu 2 verres de crème fleurette (non allégée) à température ambiante et remuer. Attention, le mélange mousse et monte.

-      Ajouter 2 ou 3 pincées de fleur de sel et laisser cuire 5 minutes.

Le secret : ne pas remuer le sucre avant coloration, et ne pas utiliser de crème trop froide, ce qui fait cristalliser l’ensemble. La sauce épaissit en refroidissant.

On jurerait qu’on y a mis du beurre salé ! On n’en a jamais assez, mais mieux vaut la faire en petites quantités... pour la réussite de la recette comme pour votre estomac !


Sources : Le Figaro du 25 juillet 2011, Le Canard Enchaîné du 10 août 2011.

Délice du mois : la moule de bouchot

Pas chère, vite prête, savoureuse et légère, elle a le bon goût de nous rappeler nos escapades en bord de mer. La moule de bouchot n'a vraiment que des qualités.

Expo : Parigot tête de veau

Au détour du salon Haute Cuisine Paris en juillet, une installation épicurieuse du duo créatif « Bouchées doubles » sur le thème du service à la française.

Un nénuphar dans la soupière, une tête de veau qui bouge encore : oui, il est un peu fêlé, ce service, ce qui le rend encore plus savoureux !

www.boucheesdoubles.fr  /  www.hautecuisineparis.com

Resto : Izakaya Issé - sakés, tapas, tempuras

Surprises à tous les étages. La dernière adresse parisienne concoctée par Toshiro Kuroda étonne et transporte.

Déjà aux commandes de l’épicerie japonaise Issé Workshop rue Saint-Augustin ou du
restaurant rapide Momonoki passage Choiseul, ce gourmet nous fait découvrir ici des sakés de haut vol : oubliez les tord-boyaux tiédasses servis avec des plateaux de sushis approximatifs ! Loin des clichés, le nectar est servi frais, et dans des verres à vins, car il s’agit d’un véritable « vin de riz ». Étonnant, comme le nez se révèle souvent floral et complexe. Offrez-vous un ginjo, la meilleure obtention, à base de grains de riz réduits au minimum de 40 % par un polissage avant fermentation. C’est en effet le cœur du grain qui libère les arômes les plus subtils.

En accompagnement, picorez des trouvailles : prêts pour des alliances décoiffantes ?

Souvenir… d’Espagne

Un collector, rapportée de Barcelone en 2009. J’aime l’humour de la marque et son logotype signé Dalí, s’il-vous-plaît. La parodie de paquet de cigarettes ciblant les fumeurs en décrochage permet le douzième degré de l’humour.

À y regarder de plus près, sucer des Chupas ne tue pas, mais le ridicule des allégations nutritionnelles, si ! J'adore lire les étiquettes. C'est toujours très drôle : en haut à gauche, le fabricant affiche fièrement 0 % de matières grasses (mais se garde d'en faire autant avec le taux de sucre). Il met aussi en avant la présence d’extraits de plantes. Il y en a bien : 0,2 % de tilleul et de mélisse « relaxants ». Eh bien ! Il va falloir bien plus d’un paquet par jour pour se relaxer vraiment… D’une drogue à une autre…


Plus sérieusement, depuis trois ans, l'Agence européenne de sécurité des aliments (Efsa) a scruté 2 758 allégations de santé. Seules 510 ont été jugées scientifiquement prouvées ! La liste autorisée devrait être promulguée courant 2012. Les industriels auront alors 6 mois pour faire disparaître les allégations litigieuses. L'Efsa s'attaquera seulement alors aux allégations concernant les plantes... On leur souhaite bon courage !

Avec les enfants : Chocostory, pour les fondus de chocolat

Découvrez 4 000 ans d’histoire du cacao, ses objets, son commerce, ses secrets de fabrication. Le parcours d’exposition à travers le temps et l’espace vous apprendra beaucoup sur ce passionnant aliment et pour les plus pragmatiques, une démonstration-dégustation couronne le tout.

En tant que membre de la première heure de l'association CACAO, le Club des amateurs de chocolats artisanaux d'origine, qui publiera cet automne dans la presse sa sélection des 20 meilleurs artisans chocolatiers de France (j'y reviendrai), je me dois d'initier les plus jeunes aux mystères du cacao.

Délice du mois : le haricot vert

Voilà des haricots de compétition, nourris au purin d’ortie maison, frais cueillis le week-end passé dans le potager de mon oncle Jacques, près de Dourdan. Encore un peu rêches au toucher, bien fermes et sans fil aucun, plus cassants que du verre. Ils sont à croquer, et je ne m’en prive pas.

Vite fait, bien fait

Livres gourmands : le poche de l'été

J'avais dévoré ce livre dans sa première édition l'an dernier. Je vous le recommande donc chaudement. 
Maravan, jeune réfugié tamoul, occupe un vague poste de commis dans un grand restaurant suisse. Avec sa collègue Andrea, ils montent un service traiteur un peu particulier : Maravan tient en effet de sa grand-mère des recettes ayurvédiques aux effets secondaires inattendus !

Je n'en dis pas plus, mais on découvre au fil des pages comment la cuisine peut rendre le bonheur ou semer le malheur, comment elle peut être un facteur d'assimilation ou d'exclusion... Satire sociale, thriller, roman d'amour, Suter joue sur tous les tableaux sans s'emmêler les pinceaux. En fin d'ouvrage, des recettes.


Martin Suter, le Cuisinier, Points Seuil

Actu-recette : bourses pêchues

Rien ne se périme plus vite que l’actualité, alors croquons-la rapido presto dans cette rubrique. C’est tout ce qu’elle mérite !

Cette semaine, exercice de style pour conjurer l’actualité boursière. C’est pas appétissant, ça ? Les bourses n’ont pas vraiment retrouvé la pêche, pourtant c’est la saison. Quoi qu’il arrive, cueillons le jour (et les pêches) en réalisant ces aumônières express à la pêche baptisées pour l’occasion :

Bourses pêchues

Pour 2 petits porteurs

- Éplucher et couper en petits morceaux deux jolies pêches blanches, au parfum plus subtil que les jaunes. 

- Faire compoter 2 minutes sur feu vif avec un sachet de sucre vanillé. Parsemer de menthe fraîche. Répartir les pêches au centre de deux feuilles de brick. Refermer avec un cure-dent. 

- Passer un peu de beurre au pinceau sur les feuilles et enfourner à 200 °C (th. 6-7) environ 5 minutes, jusqu’à coloration. Servir aussitôt, avec une cuillère de crème fraîche bien froide.

Une recette qui, comme les marchés, souffle le froid et le chaud !

En mode « crise  grave », servez juste la compotée toute nue, c’est déjà très bon !